Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson et la ministre indienne des Affaires étrangères Sushma Swaraj, le 25 octobre 2017 à New Delhi © AFP MONEY SHARMA
Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a salué mercredi depuis New Delhi la lutte « côte à côte » des États-Unis avec l’Inde contre les groupes jihadistes.
Cette visite en Inde de M. Tillerson intervient au lendemain d’une courte escale au Pakistan où il a été fraîchement accueilli. Islamabad n’a guère apprécié les critiques américaines qui lui reprochent de servir de base arrière aux talibans afghans.
À New Delhi, M. Tillerson a exprimé son inquiétude quant à l’implantation de certains groupes extrémistes au Pakistan, accusé de fermer l’oeil sur leurs agissement.
« Cela pourrait mener à une menace à la propre stabilité du Pakistan. Il n’est dans l’intérêt de personne que le gouvernement du Pakistan soit déstabilisé », a-t-il déclaré lors d’un point presse aux côtés de son homologue indienne, la ministres des Affaires étrangères Sushma Swaraj.
« Dans la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis continueront d’être côte à côte avec l’Inde », a-t-il ajouté.
« M. Tillerson et moi-même sommes convenus qu’aucun pays ne devrait soutenir ou offrir un refuge aux terroristes, et que ceux qui le font devraient être tenus responsables », a renchéri Mme Swaraj.côte à côte
L’ex-patron d’ExxonMobil s’était entretenu dans la matinée avec Ajit Doval, conseiller national à la sécurité, et devait rencontrer dans le courant de la journée le Premier ministre Narendra Modi.
Un soutien indien pour renforcer le gouvernement afghan à Kaboul, l’influence chinoise et d’autres questions sécuritaires en Asie figuraient au menu des discussions mercredi, ont indiqué les services officiels.
Le responsable américain a aussi déposé une gerbe de fleurs à l’endroit où le Mahatma Gandhi a été assassiné, par un extrémiste hindou, le 30 janvier 1948 dans la capitale indienne.
La semaine dernière, Rex Tillerson avait appelé à une coopération approfondie avec l’Inde face à la montée en puissance de la Chine, indiquant le souhait de Washington de voir un continent « libre et ouvert ».
LNT avec Afp